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NOTICIA

À l'initiative du ministère de la Transition écologique et du Défi démographique, plus de cinquante professionnels des secteurs public, universitaire et privé se sont réunis pour faire progresser notre compréhension du milieu marin grâce à des technologies innovantes. Parmi les conclusions de la réunion figurait la nécessité de promouvoir l'utilisation de méthodologies communes et d'établir des protocoles d'échange de données.

Le séminaire, organisé les 9 et 10 avril avec le soutien du Centre national d'éducation environnementale (CNE) , était organisé par la Direction générale de la biodiversité, des forêts et de la désertification dans le cadre du groupe de travail « Nouvelles technologies appliquées à la connaissance des écosystèmes ». Cette quatrième édition était axée sur la surveillance des écosystèmes côtiers et marins, caractérisés par leur dynamisme et, souvent, par leur accès difficile.

Les présentations ont mis en évidence la complexité de la collecte de données en milieu marin et la diversité des approches utilisées pour sa surveillance. Les méthodologies présentées comprenaient la télédétection, la photogrammétrie, l'intelligence artificielle, la télédétection par satellite, les caméras sous-marines et les systèmes d'observation autonomes. L'utilité de ces outils pour la cartographie, la détection des menaces et la gestion des aires protégées a également été soulignée.

L'un des besoins identifiés concerne les procédures et méthodologies facilitant un partage, une harmonisation et une réutilisation plus efficaces des données. Dans ce contexte, Blanca Ruiz Franco, directrice générale adjointe du Système intégré d'information sur la biodiversité , a présenté le prototype du portail de données et de services du système , qui permet aux entités intéressées de partager et de consulter des données sur la biodiversité et le patrimoine naturel dans un environnement commun. L'objectif est de localiser les données et de faciliter leur réutilisation, générant ainsi des connaissances et permettant de prendre des décisions éclairées.

Les échanges entre équipes aux parcours complémentaires ont permis d'identifier les faiblesses, les pistes d'amélioration et d'ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration. Au fil des séances, il est apparu clairement que la coordination entre les différentes parties prenantes et l'élaboration de cadres de travail communs sont essentielles pour relever les défis posés par la conservation marine, notamment dans un contexte de changement climatique et de pression croissante sur les écosystèmes côtiers.

Toutes les informations sur le séminaire et ses présentations sont disponibles sur le site Web du CENEAM : https://www.miteco.gob.es/es/ceneam/grupos-de-trabajo-y-seminarios/patrimonio-natural.html